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Notre lune de loukoum
28/10/2010 22:54
D'Aspendos aux ruines d'Ephèse, des restes préhistoriques du musée d'Antalya aux hôtels modernes dans lesquels nous avons séjourné.
Nous allons vous faire partager le voyage de noces auquel vous avez contribués.
Encore merci.
Delphine et Jérôme.
Vous trouverez le compte-rendu journalier de notre voyage et des informations sur ce pays manifique.
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Un voyage épique
29/10/2010 15:34
Les vacances commencent vraiment maintenant, la journée a été assez mouvementée.
Arrivés à Orly à l’heure, tout ce présentait bien, après avoir enregistré les bagages, nous avons du chercher Mamie et Clélia dans les « relais H ». On s’est retrouvé finalement, merci les portables. Le temps d’avaler un panini, il est 13h15 pour un départ à 14 heures, ça aurait du être largement assez, mais c’était sans compter sur la rapidité d’escargot de la police des frontières.
13h40 enfin la porte d’embarquement, l’avion est à peu près confortable, pas de repas gratuit et pas un mot de français. L’anglais niveau très bof…Bref l’extase.
Le changement à Istanbul, pas mal non plus, nouvelle carte d’embarquement en main (distribuées par des hôtesses ne parlant que turc), nous cherchons désespérément la porte d’embarquement de notre nouvel avion. Sortir de la zone d’arrivée, monter au premier dans un énorme hall dans lequel nous prenons quelques minutes pour faire une pause café « au Lavazza » (étrange en Turquie, mais la suite nous prouvera que nous avons eu raison), après avoir descendu deux étages enfin nous trouvons la zone d’embarquement des vols nationaux. 40 minutes pour faire tout cela c’est juste, nous avons eu un mini bus pour nous deux entre l’aéroport et l’avion, une consolation nous n’étions pas les derniers.
Vol d’une heure entre Istanbul et Antalya, calme, mais toujours pas de repas et un anglais digne des vaches espagnol dans les prés allemand, mais bon ce n’est rien. A Antalya les valises ne sont pas sur le tapis indiqué mais c’est la fin de la galère.
Quarante cinq minutes de bus avec un guide sympa qui parle bien français, quelques explications sur le déroulement de la semaine. Enfin l’hôtel, après la traditionnelle fiche de renseignements à remplir en dégustant un cocktail de bienvenue trop chaud, nous sommes invités pas l’organisme organisateur à manger une assiette froide pour le diner, mais les boissons sont à notre charge et pas données, le guide nous a prévenu, ils sont très grippe sou à l’hôtel.
Bon on les excuse, le cadre est paradisiaque, le resto est aussi grand que la maison, les bâtiments sont immenses avec des commerces au rez de chaussé et de la verdure partout.
La chambre (je devrais dire la suite) se compose d’un hall assez vaste avec une grande armoire et deux meubles bancs, deux immenses chambres avec armoire, bureau, chevet… (On a décidé une pour nous et une pour les valises, on verra au cours du séjour si on fait chambre à part LOL). La salle de Bain est en marbre beige avec deux vasques, une baignoire permettant de prendre des douches et comble du luxe un téléphone, les WC sont dans une autre pièce.
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ASPENDOS
29/10/2010 15:37
Pour notre première journée de circuit, les organisateurs ont fait assez cool ; levé vers 8h30, petit déjeuner (très bon). Après une petite réunion d’information qui nous permet de faire connaissance avec le guide qui nous accompagnera toute la semaine, nous démarrons à 11 heures pour aller visiter le site d’Aspendos.
Nous commençons par la visite de l’amphithéâtre, remarquablement bien conservé, il est encore utilisable dans les années 80, il accueillait encore des concerts mais ces événements sont de plus en plus rare pour préservé au maximum le site.
Après avoir joué de la voix pour tester l’acoustique, nous sommes montés au sommet, les cinq et quelques marches me pèsent sur les jambes ce soir.
Après une pause déjeuné dans un restaurant (assez simple mais bon) le long du canal, nous avons repris la route pour voir l’aqueduc, celui-ci est moins bien conservé, mais il subsiste encore de beaux vestiges symbole du savoir faire de nos lointains ancêtres.
Dans notre groupe, les personnes sont plutôt sympa à part une vieille folle, un pauvre monsieur malade se fait toujours réprimander par sa femme c’est un peu attristant, mais ils sont tout deux très gentils.
Retour à l’hôtel vers 16h00, le temps d’enfiler nos maillots de bain et nous sommes redescendu pour nous accorder deux heures de détente à la piscine principale.
Notre journée c’est terminée par une petite balade digestive dans le parc de l’hôtel après un excellent
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La ville d'Aspendos
29/10/2010 16:32
Aspendos (en grec ancien Ἄσπενδος) est une ancienne cité gréco-romaine du sud de l'Asie mineure, située à environ 45 kilomètres à l'est de la ville actuelle d'Antalya.
Histoire
Elle fut fondée, selon la tradition grecque, à l'époque préhellénique par des colons originaires probablement d'Argos dans l'ancienne province de Pamphylie. Son fondateur, Mopsos, porte un nom d'origine anatolienne et le nom de la ville sur les pièces de monnaie du Ve siècle av. J.-C. et du IVe siècle av. J.-C. est Estwediya (sans doute dérivé du nom d'un ancien roitelet hittite de la région). Cela dénote de fait une forte influence des peuples asiatiques de la région.
Au Ve siècle av. J.-C., Aspendos appartient à la ligue de Délos. À la fin de l'année 334 av. J.-C., la ville se soumet à Alexandre le Grand. À la mort du conquérant, elle sera rapidement intégrée au royaume de Pergame, puis rattachée à la province d'Asie à l'époque romaine. Au Ve siècle, elle porte le nom de Primopolis.
Le théâtre romain
Le théâtre, construit par l'architecte local Zénon sous le règne de Marc-Aurèle, est l'un des mieux conservés du monde romain : son mur de scène, sa cavea sont en excellent état : même la galerie supérieure sous arcades est parvenue jusqu'à nous pratiquement intacte.
L’aqueduc
En contrebas de l'acropole, un aqueduc apportait l'eau depuis les hauteurs situées à quelques kilomètres au nord-ouest. Il comporte un siphon double, sans doute le mieux conservé de tout le monde romain avec ceux de Lugdunum : ses vestiges, tours-réservoirs de chasse et de fuite avec rampants à étages d'arcades, ponts-siphons caractéristiques qui supportaient des tuyauteries parallèles posées à plat, peuvent être suivis sur une longueur de plus d'un kilomètre.
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Bus, Orage et Bain Chaud
02/11/2010 20:24
Debout à 6h30 pour un bon petit déjeuné à Antalya, puis monter dans le bus à 8h00 pour plus de trois heures de route entrecoupées de pauses techniques (pauses pipi) dans des bouiboui perdus attrape touristes.
Vers 13h30, nous avons déjeuné dans un restaurant nommé TAMER près du site de Pamukkale.
Vers 14h30, nous sommes arrivés sur le site de Pamukkale-Hiérapolis, mais nous étions accompagnés d’une petite pluie et de gros nuages gris. Le site est merveilleux, ces sources chaudes riches en calcium, qui depuis des milliers d’années ont façonné ce paysage « neigeux »et cette ville antique signe que les civilisations Grecque et Romaine exploitaient déjà les bienfaits de l’eau thermale.
Nous avions presque fini de visiter le site, la pluie s’été calmée, je m’été même risquée à ôter mon K-way, un petit crochet par le magasin de souvenir pour acheter des cartes postales, j’ai très vite réenfilé mon K-way ; les gros nuages ont donné un énorme orage, bref chouette pour décharger les bagages dans le nouvel hôtel. Il est moins luxueux que celui d’Antalya, mais c’est sympa et de plus il possède des piscine d’eau thermale de Pamukkale dont l’accès est gratuit, nous ne nous sommes pas privé de les tester, un bassin interne à 35/40°C et un autre plus chaud à l’extérieur, même juste après l’orage, nous ne pouvions pas rester très longtemps dans le bassin chaud externe. Le seul point noir de l’hôtel est sa nourriture.
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Hiérapolis-Pamukkale
02/11/2010 20:34
Pamukkale
Pamukkale (« château de coton » en turc) ou Pamukalé est un site naturel et touristique de Turquie. Il est inscrit depuis 1988 conjointement avec Hiérapolis sur la liste du Patrimoine mondial de l'UNESCO. Une ville du même nom se trouve à proximité.
Pamukkale se trouve au Sud-ouest de
la Turquie , plus précisément dans la vallée du Méandre (Büyük Menderes), dans la province de Denizli, à 15 km au Nord-est de la ville du même nom.
Pamukkale est une curiosité géologique extraordinaire, entièrement fabriquée par les eaux chaudes qui s'écoulent des entrailles de la montagne. Le site comporte 17 sources. Certaines d'entre elles ont une température de plus de 45 degrés Celsius, et sont saturées de sels minéraux et de gaz carbonique. Ce dioxyde de carbone, en se libérant à l'air, fait précipiter le carbonate de calcium contenu dans l'eau, lequel se dépose, sous forme pâteuse, sur les flancs de la colline et durcit ensuite lors de l'évaporation de l'eau. Chaque litre d'eau délivre un demi-gramme de carbonate de calcium.
Ce phénomène naturel laisse des couches blanches sur la pierre, ce qui donne à la montagne une apparence de forteresse de coton.
Hiérapolis
Le site est également intéressant d'un point de vue archéologique. Fondée au IIe siècle av. J.-C. par un des rois de Pergame, la cité antique de Hiérapolis se développa grâce à l'exploitation de ses sources thermales.
Cependant, ce sont les romains qui construisirent le plus grand nombre de bâtiments, avant que la ville ne soit complètement reconstruite à la suite d'un violent séisme en 60.
Au nord du site se trouve la nécropole, les thermes et la porte de Domitien, bel arc de triomphe à trois baies flanqué de deux grosses tours rondes. La nécropole compte plus de 1 200 tombes de différentes époques, puisqu'on y retrouve des tumuli circulaires, mais aussi des tombes grecques recouvertes de graffitis et des tombes d'époque romaine.
Anecdote : La nécropole est très importante, car les médecins ne voulant pas connaître d’échec envoyé les patients condamnés faire une cure, pour qu’ils meurent à Hiérapolis.
La piscine thermale est toujours exploitée.
L'eau est naturellement chaude est censée rajeunir et guérir bien des maux.
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Retour au temps gréco-Romains
02/11/2010 21:05
Debout à 6h30, après un petit déjeuner qui laisse un peu à désirer, nous avons pris la route pour Ephèse. Arrivés sur place, nous avons visité une mosquée du 14° siècle en cours de rénovation et les ruines du temple d’Artémis (Déesse de la fécondité). Après un repas dans un petit restaurant ayant une magnifique vue sur la chaine du Taurus, nous avons visité les ruines d’Ephèse proprement dites.
C’est une ville qui date du 2° siècle avant JC et qui est remarquablement bien conservée, à l’exception de la bibliothèque Celsius qui est copie, l’originale ayant été pillée par les autrichiens.
Le soleil est la chaleur étant au rendez-vous, nous avons gouté le jus de grenade fraichement pressé, qui est une des spécialités du pays, ainsi désaltérés nous pouvions retourner au bus et repartir vers notre hôtel à Pamukkale, notre chauffeur nous ayant fait prendre un raccourci qui rallonge, nous avons perdu une heure. Nous sommes arrivés vers 20 heures, après le diner nous avons sauté dans nos maillots de bain pour aller profiter une dernière fois des eaux thermales et nous détendre dans la piscine à 40°C, nous avons bien fait car les personnes de notre groupe ayant préférer se coucher tôt et profiter de la piscine avant le départ le lendemain, on trouvé porte close.
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Éphèse
03/11/2010 19:23
Éphèse en turc, Efes) est l'une des plus anciennes et plus importantes cités grecques d'Asie Mineure, la première de l'Ionie. Bien que ses vestiges soient situés près de sept kilomètres à l'intérieur des terres, près des villes de Selçuk et Kuþadasý dans l'Ouest de l'actuelle Turquie, Éphèse était dans l'Antiquité, et encore à l'époque byzantine, l'un des ports les plus actifs de la mer Égée; il est situé près de l'embouchure du grand fleuve anatolien Caystre. L’Artemision, le grand sanctuaire dédié à Artémis, la déesse tutélaire de la cité, comptait parmi les Sept merveilles du monde, et auquel Éphèse devait une grande part de sa renommée, était ainsi à l'origine situé sur le rivage. C'est l'œuvre combinée des sédiments charriés par le Caystre, des changements climatiques, et peut-être d'accidents sismiques, qui expliquent le déplacement progressif de la côte vers l'Ouest, et l'ensablement subséquent des ports de la ville, prélude de leur abandon.
Petite anecdote
La ville fut construite à cette endroit car les prêtres d’Artémis avaient dit qu’il faudrait construire une ville là ou il se passerai un événement impliquant un cochon et des poissons, un soir des marins ayant fait escale dans une crique, faisaient cuire leur poissons quand un cochon sauvage surgi et les mangent
Monuments
+ Le temple d'Artémis
La divinité protectrice de la cité, est la déesse Artémis, en l'honneur de qui furent érigés trois sanctuaires et un magnifique temple lequel faisait partie des sept merveilles du monde.
Les tessons de céramiques mis au jour par les fouilles autrichiennes ont permis de confirmer les témoignages antiques sur l'ancienneté du culte d'Artémis Ephesia. Le premier dispositif bien attesté est une cour découverte avec au centre un baldaquin formé de deux rangées de trois colonnes, probablement d'inspiration orientale, qui est ensuite inclus dans un petit temple périptère orienté à l'ouest, contrairement à la coutume de Grèce continentale. Celui-ci est remplacé à partir de 560 av. J.-C. par un imposant temple ionique diptère en marbre.
Incendié en 356 av. J.-C., il est reconstruit à l'époque hellénistique, surhaussé par un podium, élargi et enrichi par une nouvelle décoration sculptée à laquelle, s'il faut en croire Pline l'Ancien, contribue le célèbre sculpteur Scopas. Le temple est détruit par les Goths en 262 ; seuls quelques vestiges subsistent sur place. Quelques fragments du décor sculpté ont été mis au jour, aussi bien pour le temple archaïque que pour le temple hellénistique ; ils sont conservés au British Muséum.
+ Le théâtre
Cette construction monumentale en marbre mesure 145 mètres de large pour un auditorium de 30 mètres de haut. La construction de celui encore visible aujourd’hui commença à l’époque hellénistique et se termine à l’époque romaine. Toutefois, tout comme l’Artémision, l’édifice hellénistique a été bâti sur la base du théâtre plus ancien, qui servit à l’époque classique. La scène de 25 mètres sur 40 et l’auditorium pouvait accueillir jusqu’à 24 000 personnes.
+ Le « District administratif » et l'Agora civique
+ La Bibliothèque de Celsus
La bibliothèque n’a été révélée que par des restes monumentaux. Incendiée par les Goths en 263 apr. J.-C., tout ce qu’elle renfermait fut détruit. Devant la façade en ruines, les Ephésiens installèrent des plaques de marbre pour construire un bassin de fontaine. La façade actuellement en place est le fruit de huit années de travaux. Entre 1970 et 1978, les chercheurs F. Hueber, un architecte et V. M. Strocka, un archéologue, travaillèrent presque exclusivement au relèvement de celle-ci, haute de plus de 16 mètres et large de 10.
Construite à partir de 117 apr. J.-C., elle fut dédiée par M. Julius Aquila, le gouverneur de la ville, à M. Celsus Polemaneus, son père, qui gouvernait la ville avant lui. Abritant pas moins de 12.000 rouleaux, conservés dans des placards en bois encastrés dans les murs (ce qui explique qu’elle ait été détruite par un incendie), elle occupait le troisième rang des plus grandes bibliothèques du monde, derrière celles d’Alexandrie et de Pergame. Icône emblématique et fierté de la cité au IIe siècle après J.-C., ce bâtiment l’est encore de nos jours puisqu’il figure sur certains billets de banque turcs.
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Tapis Connexion
03/11/2010 19:27
Cette journée est ce que l’on appelle une journée de vacances foutue !
Nous avons quitté l’hôtel de Pamukkale à 9h00 après un petit déjeuner toujours aussi moyen ; nous étions attendu à 9h45 dans une fabrique de tapis, c’est vrai que nous avons appris des choses, vu des cocons de vers à soie et de magnifiques pièces avec bien sure le prix en rapport…
Mais le fait d’avoir visité cette fabrique, nous avons perdu énormément de temps, comme nous avions 3 heures de route pour retourner à Antalya, le départ relativement tardif de l’hôtel, le reps et les pauses techniques, nous ne sommes pas arrivés avant 18h00 à destination.
Le temps de prendre possession de notre nouvelle chambre, un peu plus petite que la précédente mais toujours aussi confortable, nous n’avions plus le temps d’aller à la plage ni à la piscine.
Nous sommes donc descendus diner vers 19h30 et nous avons ensuite profiter de la douceur du soir dans l’immense parc de l’hôtel.
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Insolite : Un cireur de chaussures
03/11/2010 19:32
Et oui, dans les zones touristiques ont croissent des cireurs de chaussures, c’est assez bizarre, mais cela découle de deux raisons :
Premièrement une raison politique, les chômeurs en Turquie ne reçoivent ni ASSEDIC, ni RSA, ni aides quelconque, seul leur couverture maladie est prise en charge par l’état.
Deuxièmes c’est un pays ayant une majorité de confession musulman, dans la religion, l’homme ne doit pas rester à la maison, il doit aller dehors pour nourrir sa famille.
Voilà pourquoi, les petits boulots précaires qui ont disparus chez nous subissent encore là bas.
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